Les journaux disponibles pour l'exposition

Certaines Unes sont tout un symbole d'une époque. Je cherche d'ailleurs encore quelques Match sur la période 1939-1940. Le 23 mai 1940, Match fait sa une avec Weygand, le remplaçant de Gamelin à la têtes des armées françaises mais titre la semaine suivante avec Pétain alors que se profile le spectre de la défaite de nos armées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment aborder la seconde guerre mondiale sans évoquer la première? Comment aborder le régime de Vichy sans parler du 'héros de Verdun'....

 

Quelques exemples de périodiques collaborationnistes.

L'exposition possède en outre de nombreux exemplaires de l'Action française de l'année 1940, principalement entre avril et juin 1940. Ils permettent de suivre les grandes étapes de l'invasion du territoire national.

Journal de Marcel Déat, daté du 23 juin 1941 et annonçant l'invasion de l'URSS.

 Une petite centaine de France Libre d'août 1944 à la mi août 1945.

Quelques échantillons de la presse régionale sous l'occupation.

Le Progrès, journal de la zone dite libre : Ensemble de l'année 1942

Revue de presse ; Mort du général de Gaulle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mes aides visuelles pour l'exposition consacrée à la seconde guerre mondiale

Voici une affiche originale datant de 1940. Un magnifique exemple de propagande ou...méthode Coué. Trouvée il y a peu sur internet, je viens de la mettre dans un cadre. Elle est comme neuve.

 

Affiche authentique de 1942.

 

Affiche originale, symbole de la Révolution Nationale et de l'Etat français de Philippe Pétain.  

Une du journal nazi Der Sturmer avec le bandeau "Les juifs sont notre malheur"...Cette une permet d'aborder l'antisémitisme, les lois anti-juifs et enfin le processus d'extermination ayant entraîné la mort de 6 millions de personnes en Europe.

Cadre réalisé avec de nombreux carnets ou tickets de rationnement. Ces "papiers" d'époque permettent d'aborder la vie quotidienne des français sous l'occupation entre mesures vexatoires et pénuries généralisée. Nous évoquons également le marché noir et les adaptations de la population française face à ces privations.

L'exposition également de nombreux journaux originaux, des éditions interdites à la Libération (Je suis Partout, Gringoire, ou encore le Le Légionnaire...). Tout au long de l'exposition des journaux sont utilisés pour évoquer les différentes étapes du conflit.

A la longue, j'ai presque pu reconstituer l'ensemble de la période pour cette publication. Certaines Unes sont très utiles pour aborder les différentes étapes du conflit et le culte de la personnalité voué au maréchal Pétain.

D'autres Unes sont utilisées pour évoquer d'autres grands évènements dont la capitulation du IIIème Reich le 8 mai 1945.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici ci dessus un journal du 8 mai 1945 et écrit en allemand.

 Carte militaire du Vercors.

Ces affiches sont utilisées pour évoquer la débacle de 1940, où des millions de personnes se retrouvent sur les routes pour fuir devant l'avancée des troupes allemandes. 10 millions de français quittent ainsi leurs foyers pour se jeter sur les routes ou ils se mélangent à des centaines de milliers de soldats. Ces hordes sont la cible des pilotes de la Luftwaffe....

Les premières attaques des maquis. L'attaque du 10 juillet 1944 sur la fameuse route Napoléon, à hauteur de Lus la Croix Haute, fut un modèle du genre même si deux maquisards y laissèrent la vie après avoir subis les pires tortures. Menée par un commando américain renforcé de quelques éléments issus du maquis du Vercors, cette attaque coûta la vie à de nombreux soldats de la Wehrmacht. Jo La Picirella, le fondateur du musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, en fit partie.

Le D-Day, le 6 juin 1944.

La reconstruction à partir de 1945. Nous abordons pendant l'exposition la reconstruction dans le Vercors après guerre.

Une carte du Vercors avec les les terrains de parachutages, leurs noms de code et l'implantation des camps de maquisards est également utilisée. Elle permet par exemple de situer un site, Autrans par exemple, et de connâitre les camps ou les terrains implantés à proximité. (A titre de rare critique, je trouve qu'une telle carte fait défaut au musée de la Résistance de Vassieux en Vercors. Celle, "pivotante" du mémorial de la Résistance, reste elle trop absconte pour un public non initié...)

Une autre carte du Vercors est utilisée pour situer géographiquement les principaux sites de mémoires du massif (Le mur des Fusillés à la Chapelle en Vercors, le village de Vassieux en Vercors, la Grotte de la Luire, le hameau de Valchevrière...)

 

Voici des documents présents sans doute autrefois dans le salon d'une famille allemande. Ci dessus, une famille "typique" avec un adolescent membre de la Hitlerjugend. Ci dessous, le portait d'un fils. Qu'est il devenu.? A t-il lui aussi été aspiré dans l'immensité des steppes russes?

 

L'exposition possède également de nombreux fac-similés représentants des affiches de propagande de l'époque. Il y en a plus d'une centaine, issues principalement de la publication Journaux de guerre.

Nouvelles acquisitions, nouvelles questions

Toujours à la recherche de documents ou d'objets se rapportant à la seconde guerre mondiale pour mon exposition consacrée à la seconde guerre mondiale, je trouve parfois des reliques sans toujours connaître leurs origines, leurs provenances et leurs époques exactes. Je vous en propose aujourd'hui quelques exemples, trouvés cette semaine dans le sud de la France.

 

Tout d'abord, ce magnifique képi de l'armée française. Ce dernier me pose bien des soucis d'identification et je pense qu'il est d'après guerre (période Indochine peut être) et reste en parfait état. A l'intérieur, un morceau de journal est présent pour permettre un bon maintien de la forme du képi (journal daté de 1957, tailleur Marcel Serventon)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite je vous présente cette caisse médicale américaine (First Aid) sans doute en Indochine. Elle fut trouvée avec ce mélange de pansements et de médicaments tant français qu'américains.

     

 

 

    

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Compresses, pansements, alcool de menthe, aspirines....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici une veste en cuir de Lieutenant colonel trouvée ainsi, sans aucun indice. Cette veste a t-elle appartenu à un officier FFI au moment de la Libération. Si quelqu'un à une idée je suis preneur...Peut être s'agit il d'une veste utilisé par un officier commandant un régiment de char en 1940. Il me semble en avoir vue similaire sur un site d'enchères en ligne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Galon métallique trouvé dans la poche de la veste. Ceux présents sur cette dernière sont en tissu.

Voici une casquette trouvée dans un pucier mais dont je ne connais rien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un calot américain de commandant ou de lieutenant-colonel américain.

Une veste de gendarme, peut être de la seconde guerre mondiale...Alors à vos claviers, n'hésiter pas à me donner des précisions.

 

 

Quelques photos de l'exposition filmée cette semaine par France 3

Ce jeudi, un reporter de l'emission Midi en France, émission proposée par France 3, est venu filmer l'exposition pour un sujet consacré à la Résistance dans le Vercors. Face à la caméra, j'ai bien du être un peu gauche et je ne sais pas si au final les prises tournées au centre Echarlière à Autrans seront intégrés au reportage.

 

Mes objets militaires français liés à la seconde guerre mondiale : Les vareuses.

 

 

Voici  deux vieilles vareuses militaire de l'armée française. Elle fut portée autrefois par un lieutenant de l'artillerie française.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce qui devait constituer une belle vareuse semble aujourd'hui en triste état mais elle me sert à illustrer la débacle et la décomposition de l'armée française en mai 1940.

Belle vareuse datée de 1943 et appartenant aux forces françaises libres équipées de matériels américains. En effet, la veste est d'origine américaine mais la plupart des attributs renvois à l'armée française (pattes de col, écusson, fouragère). A ce stade, je ne sais toujours pas si elle est montée d'origine ou si il s'agit d'une vareuse américaine sur laquelle, après coup, ont été rajoutés les insignes. Je vous laisse juge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensemble ayant appartenu à un général de brigade, membre de la 5ème division ou 5ème brigade blindée. Je ne connaîs malheureusement pas son histoire et donc le nom de son ancien propriétaire. Je ne sais pas non plus son âge...Je suis donc à la recherche de plus amples informations à son sujet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capote d'un lieutenant du train sans doute, en parfaite état.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vareuse d'un adjudant de gendarmerie, modèle 1939 mais date sans doute d'après guerre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une autre vareuse d'officier artilleur de l'armée française.

 

 

 

Ci dessous, un par-dessus de motocyliste, datant sans doute de l'après guerre mais elle reste en parfait état.